🎶 Quand les IA composent : la musique de demain sera (aussi) humaine

L’ère de la création musicale entre dans une phase de symbiose humaine – machine où l’intelligence artificielle (IA) n’est plus simple concurrente mais véritable partenaire de l’artiste. Mon approche, fondée sur des boucles itératives et rétroactives entre mélodie humaine et propositions IA génératives, trouve une évolution de complexité dans des projets tels que Quantum Groove Odyssey, mon single olympique Paris 2024, Ta Flamme Olympique et le nouvel EP sorti cette semaine : Nos flammes olympiques.

La création musicale évolue : l’IA se hisse au rang d’instrument, de laboratoire sonore et de sparring-partner créatif, et ne doit pas supplanter la singularité humaine ! Comme je peux le faire dans l’enseignement supérieur, je propose la recherche d’un bon équilibre et non d’un rejet de ces technologies dans le monde de la création.

Adoption de la GenAI dans les business schools mondiales : visions croisées Doyens vs. Faculté

Ces trois citations reflètent bien des choses que j’ai largement entendues sur les deux dernières années. Pourtant il semblerait que l’IA générative (GenAI) s’impose progressivement dans l’enseignement supérieur, en particulier dans les écoles de commerce. Si les administrateurs y voient un levier stratégique de transformation pédagogique, les enseignants, eux, expriment des réticences face aux défis qu’elle pose en matière d’apprentissage, d’évaluation et d’éthique académique.

Cette analyse, basée sur les données de la dernière enquête de l’AACSB, est issue des perceptions des doyens et des enseignants ainsi que sur des verbatims recueillis auprès d’eux. Elle met en lumière les opportunités et les risques mais surtout les flagrantes inégalités d’utilisation dans le secteur à l’échelle mondiale ! Revue de détails sous quelques angles choisis.

Prospective sur l’impact des intelligences artificielles sur le monde du travail d’ici à 2030

Imagine un instant que tu puisses anticiper les compétences de demain avant même que ton secteur ne soit bouleversé. La maîtrise de l’IA n’est pas réservée aux seuls experts en informatique :

Les compétences hybrides qui allient tech et soft skills (comme la créativité, la pensée critique et l’intelligence émotionnelle) deviendront des atouts indispensables.
La montée en compétences dans des domaines tels que l’éthique de l’IA et la gouvernance algorithmique offrira des opportunités inédites pour des carrières valorisantes.
L’adaptation continue par la formation et la reconversion professionnelle permettra de sécuriser ta position sur un marché du travail en pleine mutation.
Pour les entreprises comme pour les professionnels, il ne s’agit plus de choisir entre l’humain et la machine, mais de réussir une véritable symbiose pour gagner en efficacité et en compétitivité.

Comment je fais fonctionner un Deepseek-R1 en local sur mon ordinateur avec LM Studio ?

LM Studio est une application conviviale qui permet d’exécuter des modèles de langage (LLM) directement sur votre ordinateur, sans dépendre des services cloud. Elle est compatible Windows, MacOS et Linux et peut se trouver facilement à l’adresse officielle : https://lmstudio.ai/. Elle permet même de faire fonctionner en local des versions de Deepseek-R1… c’est encore qu’un début, mais déjà une belle prouesse !

Analyse du lancement (manqué) de LUCIE, LLM open source français

LUCIE, IA générative française véritablement open source (au même titre que Bloom, Croissant ou Pleias 3B), a été officiellement lancée le 22 janvier 2025 lors du Paris Open Source AI Summit. Cette innovation majeure est le fruit d’une collaboration entre Linagora et le consortium OpenLLM France, financé par un projet France 2030 autour des communs numériques pour l’IA générative.

La journée du 25 janvier 2025, suite à un post X d’Eduscol (en date du 23/01 à 7h du matin) a vu la page du projet fermer en raison des mauvais résultats aux différents tests opérés par les internautes. J’avais personnellement rapidement testé LUCIE le jour de son lancement le 22/01 et en effet, le modèle n’était clairement pas prêt à une ouverture grand public.

Bien que n’étant pas partie prenante dans ce projet, voici une analyse de la situation autour de ce lancement pour inspirer tous les projets de transformation par l’IA d’un secteur donné. En résumé ? Il ne faut pas brûler les étapes.

Attention aux générateurs d’images au Collège (arts plastiques)

C’est un article d’alerte… Des parents m’ont parlé d’un sujet d’Art Plastiques de leur enfant, donné en troisième dans un collège d’Ile-de-France. En entendant l’histoire, cela m’a fait bondir ! Le problème ? L’usage qui est fait des générateurs d’image !

En effet, il est demandé aux enfants de comparer au moins trois générateurs d’image sur la base d’un autoportrait de l’enfant (fait par l’enfant) et « des informations (personnelles) dans le petit carnet » (donc ce qu’ils aiment, leur passion, qui ils sont, etc.). L’idée semble intéressante de prime abord (réflexivité, représentation de soi, etc.), mais elle est, réalisée ainsi, plutôt dangereuse pour les enfants. Voyons ensemble pourquoi.