Mes 5 propositions pour développer les IA en France
Dans mon précédent article qui portait sur l’analyse du rapport « ChatGPT, et après », j’évoquais de me risquer à l’exercice de faire des propositions. Alors fort …
𝗦cience, 𝐈nnovation, 𝐃esign, 𝐄ducation – Alain Goudey
Dans mon précédent article qui portait sur l’analyse du rapport « ChatGPT, et après », j’évoquais de me risquer à l’exercice de faire des propositions. Alors fort …
En France, on sait faire des rapports et des propositions pour l’IA ! Ce nouveau rapport IA est plutôt complet et le travail réalisé par …
L’été 2024 a été une nouvelle période de forte accélération dans le domaine de l’intelligence artificielle, rappelant l’intensité et les rebondissements du film « Souviens-toi… l’été …
L’année 2023 a marqué un tournant décisif dans le paysage de l’enseignement supérieur avec l’avènement des intelligences artificielles génératives (IAG). Ces technologies, incarnées par des outils comme ChatGPT et Claude 3.5, ont bouleversé les méthodes pédagogiques traditionnelles et ouvrent de nouvelles perspectives pour l’enseignement. Dans cet article, nous explorons les résultats de l’étude que j’ai menée avec mes collègues Philippine Loupiac et Bernard Quinio pour le compte de la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) sur l’utilisation des IA génératives dans l’enseignement supérieur en gestion en France (Goudey, Loupiac, Quinio, 2024).
Cette commission fut constituée en septembre 2023 par Elisabeth Borne. Mme Anne Bouverot (Présidente du CA de l’ENS) et M. Philippe Aghion (Professeur au Collège de France) l’ont présidée. La commission de l’Intelligence Artificielle a mobilisé 13 experts de l’IA : Gilles Babinet, Joëlle Barral, Alexandra Bensamoun, Nozha Boujemaa, Bernard Charlès, Luc Julia, Yann Le Cun, Arthur Mensch, Cédric O, Isabel Ryl, Franca Salis-Madinier, Martin Tisné, et Gaël Varoquaux. La commission a été appuyée par de nombreux rapporteurs, dont deux généraux : Cyprien Canivenc et Arno Amabile. Saluons le travail de ces femmes et de ces hommes qui ont auditionné 600 experts et parties prenantes de l’IA, analysé la consultation citoyenne IA sur Agora, opéré 23 séances plénières de travail pour formuler 25 recommandations au gouvernement pour un investissement de 27.4 milliards d’euros sur 5 ans, structuré en 6 thèmes clés. Bravo !
Le rapport est clair, bien structuré, très bien documenté et sourcé avec une analyse fine et équilibrée de nombreuses questions clés. Il constitue une base de travail importante pour tout décideur (public ou privé) qui souhaite s’emparer de ce sujet. Une excellente première étape pour informer et former tous les citoyens de notre pays ! J’ai eu l’occasion d’échanger régulièrement avec certains membres et suis particulièrement heureux de voir quelques idées reprises, contextualisées et amplifiées ! Maintenant passons à l’action ensemble…
Sur l’application du gouvernement Agora, a eu lieu du 11 décembre au 18 janvier une consultation citoyenne sur le thème de l’intelligence artificielle. Cette consultation visait à mieux comprendre vos attentes et vos craintes en matière d’intelligence artificielle et notamment d’intelligence artificielle générative. A la suite de quoi étaient posées 13 questions fermées ainsi qu’une question ouverte pour un total de 14 questions. Nous allons analyser ici les réponses apportées par 6917 participants à cette consultation.
Le rapport de l’Assemblée nationale française, enregistré le 14 février 2024, se penche sur les implications de l’intelligence artificielle générative (IAG) en termes de protection des données personnelles et de la gestion du contenu généré. Il met en lumière les défis réglementaires et éthiques posés par l’IAG, soulignant la nécessité de mettre à jour les cadres législatifs pour encadrer efficacement cette technologie émergente. J’avais eu l’occasion d’être auditionné dans ce contexte, alors il me paraît normal de « boucler la boucle » par une analyse du rapport (voir ici ma présentation sur l’IA Générative auprès de la mission IA de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale Française).
L’émergence spectaculaire de l’intelligence artificielle générative (IAG) dans l’espace public a suscité un vif débat sur ses implications sociétales, éthiques et juridiques. Face à cette révolution, les députés Philippe Pradal et Stéphane Rambaud ont présenté un rapport détaillant les enjeux liés à l’IAG, notamment en matière de protection des données personnelles et d’utilisation de contenu généré. Ce document propose un renforcement des prérogatives de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) comme pivot de la régulation de ces technologies.
Je reçois beaucoup de sollicitations en direct sur ce sujet ces derniers temps car une célèbre école située rue Saint-Guillaume en a fait l’un de ces cinq sujets d’essai d’admissibilité sur Parcoursup. Excellente idée je trouve !
Alors pour ne pas biaiser cette épreuve, je réponds publiquement avec cette sélection d’articles de presse et conférences qui peuvent aider les candidats (et les autres) à réfléchir sur le sujet, à se forger une opinion et à la défendre… mais l’IA ne pourra rien pour eux, il faut réfléchir car il y a évidemment des aspects positifs et des aspects négatifs.
Le 22 janvier 2024, le texte pré-final de l’Acte sur l’Intelligence Artificielle de l’Union Européenne (EU AI Act) a été divulgué sur Internet, marquant une étape cruciale vers la régulation des systèmes d’intelligence artificielle (IA) à travers l’UE. Ce cadre juridique horizontal, le premier du genre au monde, vise à équilibrer les avantages de l’IA avec les risques potentiels pour les droits fondamentaux et la sécurité. L’adoption de cet acte par les 27 États membres de l’UE le 2 février 2024 souligne un engagement commun envers une approche basée sur le risque dans le développement et l’utilisation de l’IA… cet engagement est particulièrement structurant pour tous les acteurs économiques, y compris ceux de l’enseignement.
Pour se connecter, il faut posséder un compte Google, et indiquer un moyen de paiement. Il faut aussi résider dans l’un des 150 pays (voir en fin d’article) où l’application est disponible (mais pas en France). Attention, le plan gratuit pour Google One Premium dure 2 mois et devra être résilié avant sous peine d’être prélevé de 20$ / mois au bout de cette période. Il convient de le tester complètement en anglais, le français n’est pas encore supporté pour les usages « avancés ». Cela viendra à n’en pas douter.