Comment les 700 millions d’utilisateurs de ChatGPT l’utilisent vraiment
OpenAI a publié une étude sans précédent, basée sur des millions de conversations entre mai 2024 et juillet 2025 (avant la sortie manquée de ChatGPT5). …
𝗦cience, 𝐈nnovation, 𝐃esign, 𝐄ducation – Alain Goudey
OpenAI a publié une étude sans précédent, basée sur des millions de conversations entre mai 2024 et juillet 2025 (avant la sortie manquée de ChatGPT5). …
Le rapport officiel IA et enseignement supérieur : formation, structuration et appropriation par la société (MESR, juin 2025) se présente comme une boussole nationale pour …
Le 31 mars 2025, à Paris, nous avons franchi un cap important à NEOMA Business School avec les professeurs de classes préparatoires membres de l’APHEC. …
Ces trois citations reflètent bien des choses que j’ai largement entendues sur les deux dernières années. Pourtant il semblerait que l’IA générative (GenAI) s’impose progressivement dans l’enseignement supérieur, en particulier dans les écoles de commerce. Si les administrateurs y voient un levier stratégique de transformation pédagogique, les enseignants, eux, expriment des réticences face aux défis qu’elle pose en matière d’apprentissage, d’évaluation et d’éthique académique.
Cette analyse, basée sur les données de la dernière enquête de l’AACSB, est issue des perceptions des doyens et des enseignants ainsi que sur des verbatims recueillis auprès d’eux. Elle met en lumière les opportunités et les risques mais surtout les flagrantes inégalités d’utilisation dans le secteur à l’échelle mondiale ! Revue de détails sous quelques angles choisis.
Imagine un instant que tu puisses anticiper les compétences de demain avant même que ton secteur ne soit bouleversé. La maîtrise de l’IA n’est pas réservée aux seuls experts en informatique :
Les compétences hybrides qui allient tech et soft skills (comme la créativité, la pensée critique et l’intelligence émotionnelle) deviendront des atouts indispensables.
La montée en compétences dans des domaines tels que l’éthique de l’IA et la gouvernance algorithmique offrira des opportunités inédites pour des carrières valorisantes.
L’adaptation continue par la formation et la reconversion professionnelle permettra de sécuriser ta position sur un marché du travail en pleine mutation.
Pour les entreprises comme pour les professionnels, il ne s’agit plus de choisir entre l’humain et la machine, mais de réussir une véritable symbiose pour gagner en efficacité et en compétitivité.
LUCIE, IA générative française véritablement open source (au même titre que Bloom, Croissant ou Pleias 3B), a été officiellement lancée le 22 janvier 2025 lors du Paris Open Source AI Summit. Cette innovation majeure est le fruit d’une collaboration entre Linagora et le consortium OpenLLM France, financé par un projet France 2030 autour des communs numériques pour l’IA générative.
La journée du 25 janvier 2025, suite à un post X d’Eduscol (en date du 23/01 à 7h du matin) a vu la page du projet fermer en raison des mauvais résultats aux différents tests opérés par les internautes. J’avais personnellement rapidement testé LUCIE le jour de son lancement le 22/01 et en effet, le modèle n’était clairement pas prêt à une ouverture grand public.
Bien que n’étant pas partie prenante dans ce projet, voici une analyse de la situation autour de ce lancement pour inspirer tous les projets de transformation par l’IA d’un secteur donné. En résumé ? Il ne faut pas brûler les étapes.
C’est un article d’alerte… Des parents m’ont parlé d’un sujet d’Art Plastiques de leur enfant, donné en troisième dans un collège d’Ile-de-France. En entendant l’histoire, cela m’a fait bondir ! Le problème ? L’usage qui est fait des générateurs d’image !
En effet, il est demandé aux enfants de comparer au moins trois générateurs d’image sur la base d’un autoportrait de l’enfant (fait par l’enfant) et « des informations (personnelles) dans le petit carnet » (donc ce qu’ils aiment, leur passion, qui ils sont, etc.). L’idée semble intéressante de prime abord (réflexivité, représentation de soi, etc.), mais elle est, réalisée ainsi, plutôt dangereuse pour les enfants. Voyons ensemble pourquoi.
L’année 2023 a marqué un tournant décisif dans le paysage de l’enseignement supérieur avec l’avènement des intelligences artificielles génératives (IAG). Ces technologies, incarnées par des outils comme ChatGPT et Claude 3.5, ont bouleversé les méthodes pédagogiques traditionnelles et ouvrent de nouvelles perspectives pour l’enseignement. Dans cet article, nous explorons les résultats de l’étude que j’ai menée avec mes collègues Philippine Loupiac et Bernard Quinio pour le compte de la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) sur l’utilisation des IA génératives dans l’enseignement supérieur en gestion en France (Goudey, Loupiac, Quinio, 2024).
Je reçois beaucoup de sollicitations en direct sur ce sujet ces derniers temps car une célèbre école située rue Saint-Guillaume en a fait l’un de ces cinq sujets d’essai d’admissibilité sur Parcoursup. Excellente idée je trouve !
Alors pour ne pas biaiser cette épreuve, je réponds publiquement avec cette sélection d’articles de presse et conférences qui peuvent aider les candidats (et les autres) à réfléchir sur le sujet, à se forger une opinion et à la défendre… mais l’IA ne pourra rien pour eux, il faut réfléchir car il y a évidemment des aspects positifs et des aspects négatifs.
Le 22 janvier 2024, le texte pré-final de l’Acte sur l’Intelligence Artificielle de l’Union Européenne (EU AI Act) a été divulgué sur Internet, marquant une étape cruciale vers la régulation des systèmes d’intelligence artificielle (IA) à travers l’UE. Ce cadre juridique horizontal, le premier du genre au monde, vise à équilibrer les avantages de l’IA avec les risques potentiels pour les droits fondamentaux et la sécurité. L’adoption de cet acte par les 27 États membres de l’UE le 2 février 2024 souligne un engagement commun envers une approche basée sur le risque dans le développement et l’utilisation de l’IA… cet engagement est particulièrement structurant pour tous les acteurs économiques, y compris ceux de l’enseignement.